La cobotique, un outil collaboratif

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Le secteur agroalimentaire est un des principaux acteurs économiques de notre pays, tant en chiffre d’affaires que pour l’employabilité. Vaste, il couvre un large panel d’activités, dont certaines pâtissent encore d’une pénibilité pouvant conduire à un statut de maladie professionnelle. La robotique collective peut-elle en être la solution ?

L’agroalimentaire, un secteur en pleine mouvance

L’industrie agroalimentaire a connu ces dernières années de profondes mutations, notamment dans ses méthodes et outils de travail. La robotisation, exponentielle, a joué un rôle sur plusieurs domaines : baisse des coûts de production, augmentation de la productivité, allègement des conditions de travail lié à une meilleure ergonomie. On a ainsi constaté de manière générale une diminution des maladies professionnelles et autres troubles musculo-squelettiques (TMS).

Toutefois, selon la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), les métiers de l’agroalimentaire totalisent encore un quart de l’ensemble des troubles musculo-squelettiques (TMS) reconnus comme maladies professionnelles. Comment pallier ces risques ? L’une des solutions se trouverait dans la cobotique, autrement appelée robot collaboratif.

La technologie se met au service de l’homme

Née de la contraction des termes  « robotique » et « coopération », le cobot fait office d’assistant afin de réduire la pénibilité de la tâche de l’employé. Il s’agit d’une collaboration homme / machine, où le savoir-faire du professionnel est mis en exergue par la puissance du robot. En effet, le cobot aura pour principale mission d’alléger la tâche, non pas de se substituer à l’humain. Il reste dépendant de l’intention, du geste ou du comportement de l’homme au travail.

Cette nouvelle technologie, initialement créée pour le nucléaire et les forces armées, fait son apparition dans le BTP et la métallurgie, plus timidement dans l’agroalimentaire. Pourtant, les risques et la pénibilité sont persistants dans certaines activités du secteur, et cette alternative pourrait bien soulager bon nombre de professionnels.

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